Le 14 juillet est une fête et l'occasion de se réunir autour des lieux symboliques, fondements de notre République.
L'occasion de se revoir aussi, lors des bals traditionnels auxquels il me plait de participer.
Cher(es) ami(es) du Pays des Paillons
Vous tous chers amis,
Laissez-moi vous dire combien je suis heureux de vous accueillir, cette année encore, à l’occasion de notre fête nationale et de partager avec vous, autour du verre de l’amitié, ce rendez-vous traditionnel de convivialité et de fraternité.
Cette fête nationale est la vôtre. Je forme le vœu qu’elle demeure gravée dans vos mémoires et celle de tous vos proches. Car notre fête nationale est à la fois une fête collective et individuelle, une fête républicaine et populaire, elle célèbre notre identité commune, l’âme de notre Nation, et notre condition de citoyen, chacun étant désormais acteur de la destinée de notre pays. Nous étions sujets de Sa Majesté dans le royaume de France, nous sommes, depuis plus de 200 ans, les citoyens, filles et fils de la République française.
J’ai été frappé, l’an passé, par un reportage diffusé dans le cadre d’un journal télévisé où les personnes interrogées sur la signification du 14 juillet ont donné des réponses stupéfiantes. Quand je dis que j’ai été frappé, en tant qu'enseignant, je veux plutôt dire affligé, par les propos des interviewés : pour les uns, il s’agissait de l’Armistice, pour les autres de la Victoire, pour d’autres encore de la mort de Louis XVI, pour trois seulement, trois sur dix, la date du 14 juillet évoquait la prise de la Bastille. Curieuse façon de témoigner et de vivre son appartenance à une Nation que d’en négliger à ce point l’histoire la plus élémentaire et fondamentale.
Aussi, au terme de notre matinée commémorative, où il nous a été donné de saluer la mémoire de nos morts, de tous ceux qui, à travers l’histoire de notre pays, de ses batailles et conflits armés, ont marqué, dans nos familles, leur appartenance à notre grande nation par le sacrifice ultime de leur vie, je crois utile et sage de prendre le temps de réfléchir.
Pris dans la tourmente d’une époque qui saisit l’instant présent sans plus s’offrir le temps de la réflexion, nous manquons de plus en plus de ces moments de silence, de pause, de recul, je dirai presque de méditation tant ce lieu chargé de spiritualité pourrait nous y inviter.
M. Richard CONTE Adjoint au
Maire de Villefranche et M. Alain SCARAMOZZINO
Secrétaire National de "Région Ecologie"
Prenons le temps ce matin de nous poser, de réfléchir, d’analyser les événements de notre époque, les bouleversements qui sont en train de s’opérer dans notre société, entre un vieux monde qui se meurt et un nouveau qui cherche à naître. La vérité et l’avenir sont là, entre deux époques, entre deux réalités contradictoires qui s’affrontent.
Le changement de siècle n’obéit pas toujours à la logique mathématique. Si depuis neuf ans nous sommes effectivement entrés dans le XXIème siècle, ce n’est que maintenant que les événements nous pressent de changer d’époque.
1.Face à la crise, le salut de la France est plus que jamais dans l’action
La crise qui sévit dans le monde, crise financière avec la faillite d’un système que beaucoup croyaient durable et sans fin, crise économique avec l’effondrement des marchés générant la chute de l’activité industrielle et commerciale, crise sociale par ses conséquences humaines, son lot de licenciements et l’augmentation vertigineuse du chômage à l’échelle internationale, crise morale enfin par la perte de confiance des citoyens qui n’espèrent plus en l’avenir mais le redoutent, le craignent, en ont peur. Parce que le changement, lorsqu’il s’impose et qu’il est subi, suscite toujours inquiétude et angoisse.
Or, si le vieux monde est en train de mourir, un autre doit lui survivre. Et c’est précisément cet autre qu’il nous appartient, toutes générations confondues, de construire de façon solidaire. La crise, avec la détresse qu’elle exprime en France et dans le monde, doit susciter un élan nouveau parmi nous, elle doit plus que jamais nous porter à l’action. J’ai la conviction que les temps, particulièrement durs que nous traversons, nous offrent un espace de liberté inestimable, parce que tout est à faire, tout est à imaginer, à inventer, à construire. Le nouveau monde sera tel que nous le ferons, tel que nous commençons à le faire aujourd’hui; je m'engage en politique pour cela.
A chaque époque, en toute circonstance, la France a toujours saisi les femmes et les hommes dont elle avait besoin pour sortir de la crise. Celle que nous traversons n’est pas la première. La France en a connu d’autres.
Et je pense sincèrement que l’action conduite par le Président de la République va nous permettre d’en sortir plus vite que d’autres pays, grâce aux nombreuses réformes engagées, grâce au poids et à la crédibilité retrouvés de la France, notamment après la présidence française de l’Union Européenne en 2008.
A la tête de l’Etat, Nicolas SARKOZY a insufflé une nouvelle dynamique à la France, un nouveau souffle, il l’a engagée dans la voie du changement, du mouvement, du renouveau. A notre tour, ne manquons pas à l’appel de la France, aujourd’hui. Si nous n’avons pas vocation à être de nouveaux Clémenceau ou de Gaulle, nous avons tous à nous investir, à nous mobiliser, à agir. L’avenir de la France, l’avenir de l’Europe, l’avenir du monde est l’affaire de tous.
Je crois en nos capacités, en la capacité de la France pour surmonter l’épreuve qui est la sienne et qu’elle partage avec tous les pays, tous les peuples du monde. Je crois en notre volonté collective pour sortir le plus tôt, le plus vite, de cette crise. Il est une évidence qu’après cette crise, plus rien ne sera jamais comme avant. Mais il en est une autre, c’est que le destin et le salut de la France ne dépendent, une fois de plus, que de nous.